Un workaholic ou work-addict est-il forcément toxique pour ses collaborateurs?

Publié le 6 Janvier 2017

Il faut distinguer différents types de workaholics : les workaholics malheureux et heureux.

Les workaholics malheureux sont également fortement impliqués au travail mais souhaiteraient un meilleur équilibre des temps de vie. Ils se sentent surchargés de travail, font des erreurs, se mettent en colère contre les personnes de leur environnement de travail. Ils ont du ressentiment envers les collègues qui ne travaillent  pas autant qu’eux. Ils ont une qualité de vie dégradée (sommeil, activité physique…) et sont moins heureux avec le conjoint, les enfants, les amis. Ces personnes peuvent être toxiques car ils n’encouragent pas leurs collaborateurs à avoir une implication dans la sphère privée conformément à leurs valeurs.

Celui qui est heureux  est fortement impliqué au travail conformément à ses valeurs et peut être un modèle de cadre authentique. Le workaholic heureux authentique s’efforce continuellement de savoir ce qui est important dans sa vie privée et professionnelle. Sa motivation est liée au sentiment d’accomplissement. Le manager authentique est convaincu que lorsque les salariés sont épanouis dans tous les aspects de leur vie, ils seront plus efficaces au travail.

Le cadre workaholic heureux est capable d’encourager ses collaborateurs à rechercher des solutions innovantes qui profitent à l’entreprise et à la vie des employés, sans que ceux-ci craignent des reproches.

La culture d’entreprise « family-friendly » doit aider les salariés à révéler et à exprimer leur priorité.

Rédigé par Dumas

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